Pour ce jeu de la st valentin, c'est au spa que vous le passerez, des masseurs sont à votre disposition. Vous commencerez surement par un sauna avant le massage ?

Les seuls jours où je n'ai rien à faire, je trouve le moyen de pourrir ici, c'est un comble non ?
Bon, autant sortir et si je me faisais beau... et tant pis, pas grave, de toute façon on va m'enduire d'huile de boue de truc un peu plus dégueu les uns que les autres... ça me rappelle mon enfance, si seulement j'avais un canal lacrymal à chaque oeil, je sens que j'aurais peut-être pu lâcher une petite goutte !
Bon, pantalon, chaussures, slip propre, clefs... où elles sont ? Bon pas grave, allez je claque la porte et c'est bon, de toute façon à part des petits intellos et des gros bras incapables d'ouvrir un mail sans utiliser un coupe-papier ; je ne risque pas grand-chose !
Je descendais donc, je ne savais pas trop où j'allais, je me promenais sur le campus pour commencer, je me roulais quelques petits moyens d'échapper à tout ce stress que ressent un jeune étudiant de la prestigieuse école d'Harvard pas encore diplômé mais qui, certes, n'attend que ça pour retrouver la reconnaissance perdue de ses chers et tendres parents qui l'avaient laissé sur le bord de l'autoroute un jour de grêle, c'était le 10 juillet 1783, je m'en souviens parfaitement. Nan je plaisante j'etais pourri gaté jusqu'à la moile... Bon aller direction le Spa. J'arrive devant le spa et entre comme un gros mal poli.

Oh c'est ou pour me faire masser les couilles ?! Nan je rigole j'attend juste une fille calmez-vous!

ValentineDay

Je venais tout juste de me séparer de Seth à contre cœur et je devais me rendre au spa pour y rencontrer mon valentin secret. Cette idée ne m’excitait plus réellement pour tout vous dire. Mais bon, peu importe. Lissant ma robe des deux mains avant d’entré dans cet endroit où je devrais passer je-ne-sais-combien de temps avec un pur inconnu –à moins d’avoir la chance de tomber sur un mec que je connaissais-, je pris même le temps de me regarder dans une fenêtre où mon reflet était suffisamment net. Je restai planté là un moment avant de soupirer et de retirer mon masque, nul besoin de le conserver, pas vrai? Le gardant donc dans mes mains, j’ouvris la porte et entrai en regardant tout autour. Un mec était bel et bien là, debout au milieu de la pièce et il semblait bien s’amuser déjà. J’avançai vers lui avec la tête haute et un air déterminé sur le visage. « Salut! Moi c’est Torrey… et tu es? »